Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Réflexions, outils, conseils pour un mieux être et une vie plus épanouie. Vous aimez la psychologie humaniste? Vous vous sentirez bien ici. Rendez-vous la vie plus jolie à Dunkerque et là où vous êtes!

Et si vous mettiez du coeur à l'ouvrage?

 Cyrulnik : « Le travail peut être beau et rendre heureux » Cyrulnik : « Le travail peut être beau et rendre heureux » Cyrulnik : « Le travail peut être beau et rendre heureux »

Cyrulnik : « Le travail peut être beau et rendre heureux »

Dans La Tribune du 19/11/2010, Boris Cyrulnik, partage cette histoire. Il nous encourage à lutter "contre ce qui appauvrit la « valeur » travail et consubstantiellement l’acte résilient: la solidarité et le sens".

Pendant longtemps, chaque été je me suis rendu dans un petit village des basses Alpes, Mario, perché au sommet d'une route vertigineuse et étroite. L'hiver est le théâtre d'éboulements de pierres, qui obstruent le passage. Autrefois, ils étaient l'occasion, pour tout le village, d'une véritable fête : les hommes s'attelaient à libérer la route, les enfants se réjouissaient d'être dispensés d'école et apportaient leur contribution, les femmes préparaient gâteaux et vin chaud, et tous ensemble de travailler durement, de rire, de partager, de festoyer, parfois plusieurs jours. Et cela malgré une température qui descendait à - 20°. Aujourd'hui, les éboulements continuent de couper la route. Mais ils sont devenus le signal de l'angoisse. « Comment les pompiers vont-ils accéder ? Et le médecin ? Et les enfants, comment rattraperont-ils leur retard scolaire ? Et mon rendez-vous demain, comment vais-je l'honorer ? ». Les habitants n'ont plus la maîtrise de la situation, paniquent parce que la réparation n'est pas instantanée, sont dépossédés de leur liberté, totalement dépendants à l'autre, et donc succombent à l'angoisse.

Ce contexte résulte aussi des phénomènes d'hyper spécialisation et de morcellement du savoir, par la faute desquels on est perdu devant une situation étrangère au domaine qu'on maîtrise. Autrefois, les habitants savaient cultiver, élever, maçonner, déblayer, bâtir, et même soigner. Le village était le théâtre d'un éventail, d'une répartition, d'une complémentarité des savoirs.

 

Faites aujourd'hui la liste de tout ce qui donne ou donnerait du sens à votre travail.

Qu'aimez vous le plus dans votre travail?

Quelles aptitudes mobilisez-vous avec gout?

Qu'est qui vous y rend heureux?

Quelles sont les sensations appréciables?

Qu'appréciez-vous chez vos collègues, votre manager, vos clients? Quelles interactions vous plaisent?

Quels projets pouvez-vous y développer dans les semaines, les mois à venir?

Bonne réflexion.

 

 

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article